Dès le début de l’affaire, Renault prend le parti de nier l’existence du faux ainsi que de mes déplacements en dehors de la France et de l’Espagne, ces déplacements n’étant en effet pas prévus dans mon contrat initial.
Cette semaine, je vous propose donc:
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La lettre de la DATP (Direction des Achats Tertiaires et Prestations)
portant sur les journées internationales organisées à Boulogne les 16,
17 et 18 février 2000.
Ce document évoque ces trois journées où des
membres des filiales allemande (DRAG), espagnole (FASA)
et belgo-luxembourgeoise (RBL) de Renault SAS ont été amenés à suivre
quatre ateliers: Edition/événementiel-publicité-marketing, Prestations,
Bâtiment et Télécoms.
En deuxième page, l’atelier Edition/événementiel-publicité-marketing est présenté, photographie à l’appui.
Photographie où on me voit animer la formation…
Ces ateliers nécessitaient au préalable une visite dans les pays concernés afin de connaître leurs problématiques majeures
– Des factures de voyages attestant bien de mes déplacements en Allemagne et en Belgique pour le compte de Renault SAS.
Sur
ces billets, on peut voir que sous mon nom figurent soit la référence
RENAULT soit la référence QLG Q 49250, mon code interne Renault.
– D’autres factures de voyages prouvant mes déplacements en Italie et en Suisse.
– Des factures d’hôtel en Suisse et en Allemagne où figure la référence RENAULT.
Je
précise ici que la célèbre société automobile ne m’a jamais remboursé
une seule des notes de frais (hôtel comme avion) liéés à mes
déplacements.

Depuis plus de
quinze ans, je possède donc toutes les preuves attestant bien de mes
voyages en dehors de la France et de l’Espagne pour le compte de Renault
SAS.
Comme indiqué dans
la plainte du 13 octobre 2013: « le tribunal de commerce de Paris, la
cour d’appel de Paris, le Parquet, le Parquet Général, l’instruction
siège et les responsables de l’exécutif sont donc venus au secours d’une
direction qui n’a présenté aucun élément et ne peut toujours pas en
présenter ».
Je rappelle par ailleurs que la réponse à cette plainte fut un classement sans suite sans aucune justification.
Je
finirai donc par la citation de l’article 132-71 du Code Pénal:
« Constitue une bande organisée au sens de la loi tout groupement formé
ou toute entente établie en vue de la préparation, caractérisée par un
ou plusieurs faits matériels, d’une ou de plusieurs infractions ».
Hervé Lamiaux