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​​Lettre du 23 septembre 2016 au Président de la République

Hervé LAMIAUX
1 rue d’Enfer
42170 Saint Just-Saint Rambert 

Références : LAMIAUX c/ RENAULT S.A.S.

Saint Just-Saint Rambert, le 23 septembre 2016 


Lettre à l’attention de Monsieur François HOLLANDE, Président de la République.

Monsieur le Président de la République,

Je me permets de vous adresser cette lettre en réponse au dernier courrier du Chef de votre Cabinet relatif au conflit m’opposant à la SAS RENAULT, conflit que vous ne connaissez que trop bien.

Aussi, je me permets de souligner le fait que je ne mets personne en copie de cette lettre et que je ne mettrai pas ladite lettre sur mon site internet (www.jaccuse.ovh), ce par respect.

En effet, vous avez toujours échangé avec moi, notamment à l’époque où vous étiez premier secrétaire du Parti Socialiste. A cette époque, vous m’aviez laissé entendre que si vous aviez plus de pouvoir, vous m’auriez aidé. J’ai accepté cela avec beaucoup d’admiration : quelqu’un des hautes sphères de la politique m’accordait enfin une attention toute particulière.
De ce fait, je peux me permettre aujourd’hui de vous demander votre aide quant à cette affaire.

Je vous serai gré de ne pas me parler de société privée, de conflit d’ordre privé, et donc d’une intervention impossible de votre part. Votre ministre de l’environnement a démontré récemment que cette société n’était pas privée. La preuve éclatante de mes propos est son intervention en ce qui concerne les moteurs « non-polluants » de ladite société.

Quand le gouvernement intervient de si près dans les affaires d’une société et pactise avec elle, reste-t-elle seulement privée ?

Je me permets aussi de vous rappeler que je fus employé par la SAS RENAULT car monsieur Roland HUGUET et monsieur Dominique STRAUSS-KAHN m’y avaient missionné afin de limiter les pertes d’argent de cette société, ce en partie dans l’intérêt de l’Etat. Je devais réaliser 10% d’économie, or, j’en ai réalisé entre 50 et 80% dans les opérations traitées.

Quand monsieur Laurent FABIUS a remplacé monsieur Dominique STRAUSS-KAHN, je fus évincé de la SAS RENAULT à l’aide de fausses pièces car je menaçais de dévoiler les tricheries faites par cette société au quotidien. Je voulais, avant tout, mener une politique d’économie juste. Pour ces motifs, je fus sacrifié.

Le constat le plus grave est que les pertes dans le secteur événementiel, publicité et marketing de 2016 de la SAS RENAULT sont similaires à celles que j’avais dénoncées en 1999.

Vous avez constaté, tout comme moi, que notre France n’est plus une République mais bel et bien une dictature économique où tous les coups sont permis.

Du fait de mon combat, ma santé s’est largement dégradée. Je dépends désormais de la sécurité sociale, quand mon argent est entre les mains de la SAS RENAULT et que cette même société m’a empêché, pendant dix-sept ans, de retrouver un travail correspondant à mes compétences.
En outre, mes anciens collaborateurs furent menacés professionnellement et j’ai reçu des menaces de mort dont le but était de m’empêcher de dire la vérité.
En bref, une vie brisée pour avoir osé défendre les idéaux de notre République auprès d’une société corrompue.

Mes propos ne seraient sûrement pas assez appuyés à vos yeux si j’étais le seul à les avancer. Ainsi, je me permets de souligner que mon site internet connait un très grand succès. Je ne cesse de recevoir des documents, notamment des documents espagnols émanant d’une presse indépendante traitant des occultes rapports entre RENAULT et PUBLICIS. En outre, l’anecdote la plus comique qui me soit arrivée en dix-sept ans de souffrance vous fera sûrement sourire autant que moi : un groupe de musique néo-zélandais m’a demandé l’autorisation d’éditer une chanson relative à mon histoire.
Vous constatez ainsi que de nombreuses personnes m’envoient des messages de soutien et s’intéressent de près à cette affaire.  

Mais ce ne sont pas les seuls à me témoigner un soutien sans faille.

En effet, la direction de l’URSSAF, de courageux parlementaires et la précédente présidente du Tribunal des affaires de société sociale de Paris m’ont également soutenu.
Aussi, monsieur Jean-François COPE et monsieur Eric WOERTZ ont empêché la saisie de mes biens (encore une tentative frauduleuse de la part de mes opposants pour m’accabler) et m’ont aidé en leur temps.

J’avance cela pour vous prouver que je n’ai pas d’imagination fertile et que je ne suis pas atteint de « paranoïa débordante », comme l’avaient avancé les avocats de mes opposants.
Je suis simplement un citoyen qui souffre depuis dix-sept ans parce qu’il respecte sa République et les lois en vigueur.

Mes opposants en font-ils autant ?

Ma réponse, évidente, est qu’ils ne respectent en aucun cas les lois de la République.
Pour preuve, la direction de l’URSSAF m’a précisé en 2001 que les hautes instances judiciaires françaises n’était composées que de proches des dirigeants de la SAS RENAULT, et donc qu’il était inutile d’attaquer ces derniers en justice. Ainsi, cette même direction a refusé de me poursuivre, ce que souhaitait pourtant la SAS RENAULT (la direction de l’URSSAF ayant constaté qu’il n’y avait bel et bien aucune raison de me poursuivre).

Pourquoi, par la suite, l’administration fiscale a-t-elle relancé un contrôle fiscal qui s’était déroulé sans contradiction (ce que le tribunal administratif a ensuite dénoncé) ? Pourquoi fus-je le seul employé dans mon équipe a avoir été poursuivi ?

Laissez-moi vous répondre : un agent du FISC, monsieur TROTI, m’a appris que monsieur Louis SCHWEITZER et monsieur Laurent FABIUS avaient commandité cette opération. Vous devinerez facilement leur motivation : m’anéantir, la situation étant devenue dangereuse pour eux et leurs mensonges. 

Je peux encore accepter que des hommes aussi lâches se moquent de moi et des français, par contre, je me permets de vous demander pourquoi toutes les preuves appuyant mon dossier ont étrangement disparu de la Cour d’Appel de Paris ?

Aussi, mes documents relatifs à cette affaire ont été dérobés à mon domicile en décembre 2011. Le parquet de Saint-Etienne et celui de Paris se sont saisis de cette affaire, à mon plus grand plaisir, mais ont pour l’instant préféré étouffer la vérité…

Preuve est donc faite que la France est soumise au principe du contradictoire mais ne le respecte pas. Par des procédés plus que douteux, des hommes essayent chaque jour de me priver des preuves qui les accablent. Malheureusement pour eux, une partie de ces preuves est numérisée et se trouve sur le site internet précédemment cité. De ce fait, il suffit de dix minutes sur internet pour que la manifestation de la vérité se fasse enfin, quand la justice a refusé de la faire éclore pendant dix-sept ans.

Je pense ne pas avoir besoin de vous démontrer d’avantage l’incapacité et le manque de volonté de la justice dans cette affaire. 

Pourtant, vous avez eu l’occasion de souligner que « la manifestation de la vérité doit venir de la justice ». Je ne pourrais être plus d’accord avec vous. Hélas, la justice française n’a été ni impartiale ni indépendante quant à cette affaire et ne compte pas l’être.

Pour anecdote, en 2005, le juge d’instruction Alain CADET m’avait dit : « La justice française ne sera jamais à la hauteur de votre sens moral ».
J’ose espérer que vous serez celui qui appréciera mon sens moral et qui participera à la manifestation tant attendue de la vérité.

En effet, vous êtes le seul à pouvoir intervenir. Vous êtes garant du bon fonctionnement de nos institutions et le premier magistrat de France. Cette affaire est donc autant la mienne que la vôtre.
Si la justice faisait impartialement son travail, la SAS RENAULT serait contrainte à fermer pour un minimum de 5 ans et tous les protagonistes de cette affaire devraient être inquiétés. En effet, ils ont fabriqué moultes faux dans des écritures publiques, tout en continuant à se réfugier derrière eux.

Vous savez aussi bien que moi que ces peines ne seront jamais appliquées. C’est pourquoi je ne demande qu’à récupérer l’argent que la SAS RENAULT m’a frauduleusement retiré.

Vous ne négociez pas avec les terroristes, de mon côté, je ne négocie pas avec des mafieux qui ont menacé ma vie.

Si cette affaire n’évolue pas, j’aurais la preuve ultime qu’il faut valider les faux et les manipulations abjectes de la SAS RENAULT pour être un citoyen français jamais inquiété.
Or, nous pouvons nous accorder sur le fait qu’un honnête citoyen français ne ferait jamais cela. Je suis donc un citoyen français fier qui continuera son noble combat.
Pourtant je n’ai plus aucun droit, seulement des devoirs que je m’efforce d’accomplir chaque jour.

Pourquoi ne pas mettre fin à cette situation intolérable ? Si tous les internautes ont compris mon affaire, je ne comprends pas pourquoi votre administration feint de ne pas la comprendre.

Vu tout ce que j’ai énoncé par la présente, est-il encore besoin d’attendre de vaines poursuites judiciaires ?

De ce fait, je vous demande seulement une réunion avec mes contradicteurs, où je pourrais démontrer la véracité de mes propos et l’existence réelle des violations que je subis.
Vous seul pouvez accorder cette réunion. Ce serait alors la seule contradiction qui me soit permise.

L’URSSAF et le juge d’instruction Alain CADET avaient déjà conscience de cette pénible situation au début des années 2000 et considéraient que seul le pouvoir exécutif pouvait me venir en aide.
Mon Président de la République, en 2016, devrait tirer de cette affaire les mêmes conclusions.

Je veux, comme vous, une République irréprochable. J’ose estimer que ce perfectionnement de notre République viendra en partie de mon affaire : ce sera un premier « coup de pied dans la fourmilière », si je puis me permettre, car mon cas est l’allégorie de tout ce que vivent « les masses opprimées » en France.

La présidente du Tribunal de Sécurité Sociale de Paris précédemment évoquée me disait régulièrement, jusqu’en 2010, cette phrase : « Je me demande comment nos autorités vont enfin vous rendre la justice qui vous est due ».

Je vous retourne la question, Monsieur le Président de la République, et me permets par la présente de vous poser cette interrogation : le changement, c’est maintenant ?
C’est en tout cas ma croyance la plus ferme.

Je vous prie d’agréer les sentiments les plus respectueux d’un de vos citoyens en soif de liberté et de sécurité, celles qui lui sont dues depuis dix-sept ans.

Hervé LAMIAUX