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9 mars 2015 : Faux dans des écritures publiques

En 1998, j’ai décidé de créer l’entreprise New Deal Consulting dont le but était de faire payer à leur juste prix des prestations audiovisuelles.
La méthodologie que j’ai alors créée consistait à faire remplir des formulaires de prestation aux entreprises et de les comparer à un devis type établi au préalable.

En juin 1999, Renault SAS m’a embauché officiellement en tant que consultant.
Mon contrat initial couvrait alors une période allant de juin 1999 à juin 2000.
Ce contrat stipulait qu’il devait être dénoncé avant le 23 février 2000 inclus pour ne pas être renouvelé.

Le 2 mars 2000, j’ai reçu un recommandé de madame A.D.G, directrice des achats de tertiaire et de prestation , dénonçant mon contrat.
La dénonciation était donc hors-délais bien qu’elle ait tenté de faire croire le contaire en datant le courrier du 23 février 2000.

Je ne vous apprendrai rien en vous précisant que le délai de réception d’un recommandé est, d’après le site de la poste, de 48h au plus tard.
Un courrier envoyé en recommandé le 23 février ne peut donc pas arriver le 02 mars.
Mais un courrier envoyé en recommandé le 01 mars oui!

J’ai donc naturellement refusé de signer le premier avenant que madame A.D.G m’a proposé.
Cet avenant devait couvrir la période allant du 1er juin 2000 au 31 décembre 2000 et ne reconnaissait toujours pas mes déplacements en dehors de la France et 
de l’Espagne.

Madame A.D.G a donc créé un deuxième avenant, couvrant la période allant du 1er juin au 30 septembre 2000 et a affirmé que je l’avais signé.
J’ai eu l’occasion de voir cet avenant, présentant une imitation de ma signature, dès 2002 lors de l’audience de plaidoierie du Tribunal de commerce de Paris.
J’ai donc été « remercié » fin septembre 2000, ma méthodologie, introduite dans le système informatique de Renault, ayant quant à elle continué à être utilisée 
après mon départ…
Après avoir récolté toutes les preuves nécessaires, j’ai donc porté plainte contre Renault SAS pour faux, usage de faux et pour rupture abusive de contrat.

Il va sans dire que Renault a toujours pris le parti de nier l’existence du faux avenant ainsi que de mes déplacements  en dehors de la France et de l’Espagne et 
que, malgré toutes les preuves accablantes dont je dispose, je n’ai connu en quinze ans de procédures que classements sans suite et refus d’informer…

Dans ma plainte du 15 octobre 2013 adressée à monsieur François Falletti, procureur général de la cour d’appel de Paris, monsieur Carlos Goshn, président 
directeur général de Renault-Nissan et X pour abus de confiance, faux, usage de faux, escroquerie et entrave à la manifestation de la vérité, j’affirme à nouveau 
que Renault SAS s’est compromise dans une série de faux dont : une dénonciation de contrat datée du 23 février 2000 alors qu’elle a été envoyée le 1er mars 
de la même année et un faux avenant présentant une imitation de ma signature. 

La réponse à cette plainte fut, je le rappelle, un classement sans suite.

Le tribunal de commerce de Paris, la cour d’appel de paris, le Parquet, le Parquet général, l’instruction siège mais également des responsables de l’éxecutif sont 
donc, depuis le début de l’affaire, venus au secours d’une direction de Renault qui n’a présenté, et ne peut présenter, aucun élément.

Dans la lettre du 03 décembre 2014 j’affirme à monsieur Carlos Goshn, président directeur général de Renault-Nissan, au président général de la cour d’appel 
de paris et au procureur de la république qu’ils sont les complices d’une gigantesque escroquerie et je leur demande de me présenter entre autre, l’accusé de 
récéption de résiliation du contrat initial et l’accusé de récéption du contrat de quatre moins avant une fin de prestation.

Il va sans dire qu’à ce jour, je n’ai reçu aucune réponse…

Toujours cette même question: Pouvons-nous nous aussi nous cacher derrière des faux dans des écritures publiques?

Je finirai par cet extrait de l’article 313-1 du Code Pénal:
« Constitue le délit d’escroquerie par manoeuvres frauduleuses, une machination, c’est-à-dire la combinaison de faits, l’arrangement de stratagèmes, 
l’organisation de ruses, soit une mise en scène ayant pour but de donner crédit au mensonge…
La présentation de faux documents, assimilables à un mensonge écrit, constitue une manoeuvre frauduleuse dès lors qu’elle est associée à l’interaction de tiers 
de nature à leur donner force et crédit. »

Hervé Lamiaux