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​​Lettre du 13 Avril 2016 au Procureur de la République de Paris

Monsieur Hervé LAMIAUX
1 rue d’Enfer
42170 Saint Just-Saint Rambert

Monsieur le Procureur de la République de Paris
Lettre RAR 1A 123 260 9498 4
 
Copies : Monsieur le Président de la République
Lettre RAR 1A 123 260 9304 8
 
Monsieur le Ministre de l’Economie et des Finances
Lettre RAR 1A 123 260 9496 0

Lettre ouverte
Références : LAMIAUX c/ RENAULT S.A.S.
 

Saint Rambert, le mercredi 13 avril 2016

 
Monsieur le Procureur de la République,
 
Je fais suite ici à mon audition, par vos services, du 14 mars 2015.

Je comprends votre embarras dans le cadre de cette affaire car, comme vous avez pu le vérifier, la SAS RENAULT et le CREDIT LYONNAIS se sont rendus coupables de faux dans des écritures publiques avec la complicité des pouvoirs exécutif et judiciaire.

Les sommes dues par la SAS RENAULT au mois de septembre 2000 sont connues de tous. Le détail précis de mes honoraires, de mes voyages, a été reporté dans ma lettre RAR, émise au mois de février 2000, avant que la SAS RENAULT ne procède à une résiliation antidatée du contrat initial nous liant. Etrangement, cette société ne semble pas vouloir présenter une seule note de mes frais.

Force est de constater que cette fameuse lettre RAR du mois de février 2000 a été frauduleusement reprise par monsieur JACOMET et ses assesseurs de la Cour d’Appel de Paris, afin que la SAS RENAULT échappe à ses devoirs et obligations.

Monsieur le Procureur de la République, permettez-moi de vous demander, quels sont les rapports exacts entre Messieurs NADAL, PEYRELEVADE et SCHWEITZER ?
Pourquoi monsieur CADET, lors de mon audition à l’instruction siège en 2005, a-t-il rendu son verdict sans reprendre la description précise de tous ces faux, dont celui imputable à monsieur JACOMET et ses assesseurs ?
Quel crédit peut-on apporter à son refus d’informer, ainsi qu’à tous les classements sans suite du Parquet ?
Pourquoi, quand l’heure est à la tolérance zéro d’après le Ministère de la Justice en ce qui concerne les classements sans suite et les ordonnances de non-lieu, ne suis-je pas épargné ?

Au vu de tous ces éléments de fait, nul besoin de mentionner la liste des préjudices moraux, familiaux, professionnels, physiques, supportés par ma personne en raison de cette affaire.

Aussi, je sais que vous avez les réponses à toutes ces questions posées.
C’est pourquoi je vous prie, aujourd’hui, de vous positionner et d’enfin rendre la Justice.

En outre, il faut savoir que le plan de réduction des coûts annoncé par monsieur GHOSN n’a jamais existé au sein, notamment, de son service Edition, Publicité et Marketing (EPM).
En effet, les relations dangereuses entre la SAS RENAULT et son agence publicitaire la SA PUBLICIS interdisent toute économie.
Les surfacturations sont gigantesques.

Pour preuve : mon arrivée au sein de la SAS RENAULT en février 1999 a fait suite à une demande de Monsieur STRAUSS KAHN, alors Ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, de mettre en concurrence la SA PUBLICIS.
J’ai donc permis à la SAS RENAULT d’économiser 50% sur son édition en Allemagne, et 78% sur ses conventions internes.
Ainsi, la SA PUBLICIS a perdu tous les appels d’offre menés.
La SAS RENAULT m’a alors évincé, préférant de loin les surfacturations, et par là les abus et les relations privilégiées avec la SA PUBLICIS.

Par ailleurs, mon « éviction » a eu lieu alors que Monsieur FABIUS, proche de Monsieur SCHWEITZER, a succédé à Monsieur STRAUSS KAHN… 

Qui ose me dire encore, suite à ces faits, que mon affaire n’est pas une affaire d’Etat, qu’elle n’est qu’une affaire privée ? Le pouvoir exécutif que cela dérange, sans doute.
 
Même si cela peut vous paraitre secondaire par rapport aux éléments accablants que je soulève,  pourquoi l’article relatif à mon « histoire » rédigé par monsieur CORI de « Libération » dans le premier semestre de 2003 n’a-t-il jamais été publié (la SA PUBLICIS est-elle encore passée par là ?) ?
Que dire du silence assourdissant du « Monde », du « Figaro » et des syndicats au sein de la SAS RENAULT ?
Secondaire par rapport à mon affaire, certes, mais la liberté de la presse est-elle un élément secondaire pour notre République ?

Monsieur le Procureur de la République, comme vous le savez, c’est bel et bien pour avoir refusé de cautionner de telles pratiques scandaleuses que j’ai eu droit à une machination implacable. Je parle ici de machination, et non de complot.
En effet, il convient de remercier Madame la Présidente du Tribunal des Affaires de Sécurité Sociale de Paris, jusqu’en 2010, qui comme l’URSSAF et le Tribunal Administratif de Paris, ont refusé de participer à cette cabale, et ont publiquement dénoncé les pratiques exercées sur l’Île de la Cité.

Enfin, je remercie également monsieur Jean-Marcel DELERUE qui a été licencié par la SA FIDARTOIS, afin que je ne puisse plus avoir accès à mes propres documents comptables, prouvant mes dires.
Comment, en France, peut-on se targuer d’un principe du contradictoire avec de telles pratiques frauduleuses ?
Je ne peux donc compter que sur ma bonne foi, ma volonté, mon combat, et sur le vôtre, monsieur le Procureur de la République. C’est-à-dire celui de défendre les valeurs de notre République, la bonne justice, la transparence et l’indépendance de nos pouvoirs.

En l’attente de vos décisions, veuillez agréer ici Monsieur le Procureur de la République, l’expression de mes sentiments respectueux.
 

Hervé LAMIAUX