Hervé Lamiaux
89 Route d’Avernay
42170 Saint Just- Saint Rambert
Monsieur le Président de la République
Lettre RAR 1A 120 319 9552 1
Monsieur le Ministre de l’Economie et des Finances
Lettre RAR 1A 120 319 9553 8
Références : LAMIAUX c/ RENAULT SAS
Saint Just-Saint Rambert, le mardi 8 septembre 2015
Monsieur le Président de la République, Monsieur le Ministre,
Force
est de constater qu’aucun de nos responsables politiques n’a eu le
courage de répondre à mes courriers explicites alors qu’ils savent tous
que les dirigeants de la SAS Renault n’hésitent pas à utiliser des faux
dans des écritures publiques, des faux dans des écritures comptables
(que Renault présente une seule note de frais), et ce, en toute
impunité.
Votre réaction, ou plutôt non réaction, face à
cette affaire semble donc s’apparenter à celles des nombreux
responsables auxquels je me suis adressé depuis le 01 septembre 2000.
Je me permets de vous rappeler que, face à de tels méfaits, la SAS Renault devrait être fermée depuis plus de quinze ans.
En
ce qui concerne ses responsables et complices en tous genres, ils
devraient se trouver derrière les barreaux pour de longues années.
J’ai
adressé à plusieurs reprises les preuves flagrantes qui confirment mes
propos mais la justice de notre pays est malade… Gravement malade…
A
ce stade de la mauvaise foi absolue, je me permets de vous demander qui
va me régler les 7 millions d’euros que la SAS Renault me doit depuis
le 01 septembre 2000 ainsi que tous les préjudices subis depuis cette
même date.
L’administration fiscale a vérifié, constaté, ce que j’affirme lors de la vérification de comptabilité du premier semestre 2003.
De nombreux parlementaires ont relayé les informations, les documents, aux plus hauts responsables de l’état.
Comme je le déclare depuis le premier jour de cette affaire, ce dossier ne repose que sur des faux.
Les démonstrations d’intrications, de collusion, etc… ont désormais été établies de longue date.
Personne ne m’a montré le procès verbal de constat des huissiers de justice Didier Benhamou, André Hadjej et Franck Jakubowicz.
Aucun commentaire face à tant de lâcheté…
Il suffit, et je me permets de vous demander, de mettre un terme définitif à cette situation guignolesque.
Il me faut aujourd’hui subir des devoirs alors que mes droits sont ouvertement bafoués depuis plus de quinze ans.
Je
vous serais reconnaissant de m’éviter tout courrier-type où l’on parle
d’indépendance de la Justice, de séparation des pouvoirs, alors que l’on
a atteint de tels sommets dans la corruption active et passive.
Je
vous prierais également de ne pas me fournir en guise de réponse la
fameuse phrase « Nous ne pouvons juger une affaire déjà résolue car nous
ne sommes pas juges » puisque nous savons tous que mon cas n’a jamais été
jugé équitablement, justement.
Donc jamais jugé finalement…
J’ai pu remarquer ces derniers mois que la cause de vos concitoyens vous tenait à coeur.
Je pense qu’il est donc temps que je récupère, grâce à vous, ce qui me revient de droit.
Je suis prêt à me rendre à tout rendez-vous, toute réunion, afin de clôturer ce lamentable dossier.
En
attente de votre réponse, je vous prie de bien vouloir trouver ici,
Monsieur le Président de la République, Monsieur le Ministre,
l’expression de mes sentiments respectueux.
Hervé Lamiaux.